Conflit basque

Conflit basque
Description de l'image Basque conflict.jpg.
Informations générales
Date -
Lieu Pays basque
Issue Abandon de la lutte armée par l'ETA
Belligérants
Drapeau de l'Espagne Espagne
Drapeau de la France France
Conflit basque :
ETA
Iparretarrak
Irrintzi
Hordago
Euskal Zuzentasuna
Iraultza
CAA
Anti-indépendantistes :
GAL
Guerrilleros de Cristo Rey
Batallón Vasco Español
Acción Nacional Española
ATE
AAA
GAE
Pertes
Policiers/Militaires : 500 tués


Civils : 372 tués
Total : ~ 1300 tués
Iparretarrak : 6 tués
Iraultza : 3 tués
CAA : 8 tués
ETA : 350 tués[1]

Conflit basque

Conflit basque[2],[3],[4],[5],[6],[7] désigne l'opposition idéologique, le conflit armé, la période de troubles et de tensions ainsi que la série d'attentats, survenues entre l'indépendantisme basque et les gouvernements français et espagnol. Il débute en 1959 avec les premiers attentats d'Euskadi ta Askatasuna (« Pays basque et liberté » en basque, plus connu sous l'acronyme ETA) en Espagne. Au Pays basque nord, les premiers attentats eurent lieu avec le groupe Iparretarrak dans les années 1970.

Le conflit armé est dans les premières années du conflit dirigé essentiellement contre le gouvernement franquiste, mais se poursuit et augmente encore en violence dans les années qui suivent l'avènement de la démocratie en Espagne.

Dans les premières années du conflit pendant lesquelles la violence est limitée, le conflit est soutenu par de très larges pans de l’opinion publique basque, mais aussi internationale. Inversement, à proportion que la démocratie s’impose en Espagne et que la violence semble devenir « aveugle », le soutien populaire au conflit armé se réduit. À partir des années 90, des manifestations de plus en plus importantes ont lieu au Pays basque et dans le reste de l'Espagne contre le terrorisme et la violence armée.

Après avoir connu un point culminant dans les années 1980 (ETA/IK contre BVE/GAL), le conflit basque entre en voie de résolution en 2011 avec l'annonce par ETA de l'arrêt définitif de son activité armée. Le , l'ETA annonce sa dissolution et la fin de son combat politique[8].

  1. L'Obs, « "L'ETA, c'est devenu les Pieds Nickelés" », L'Obs,‎ (lire en ligne Accès libre, consulté le ).
  2. Éditions Larousse, « Espagne : histoire - LAROUSSE », sur www.larousse.fr (consulté le )
  3. Maite ITHURBIDE, « Thomas Pierre. Anthropologue », sur www.euskonews.eus (consulté le )
  4. Par Le 25 septembre 2010 à 21h10, « Espagne : l'ETA réitère sa volonté de déposer les armes », sur leparisien.fr, (consulté le )
  5. « Espagne: nouveau procès contre le leader indépendantiste basque Otegi », sur Le Point, (consulté le )
  6. « Pays basque : la droite espagnole contre l'UE », sur Le Figaro, (consulté le )
  7. Martine Silber: « Bronca pour des photos sur le conflit basque »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), Le Monde, 27-11-2007.
  8. (es) « DOCUMENTO | La carta en la que ETA anuncia su disolución », sur elDiario.es, (consulté le )

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